Dans un reflet rouge sur l'eau noire
François Hüssy
Edition: L'Âge d'Homme
18 Euros

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La porte pourpre des étoiles
(Publié sous son ancien titre :
Dans un reflet rouge sur l'eau noire
Premier tome du Voyage de tous les vertiges)
Roman

Dans La porte pourpre des étoiles, le narrateur du Voyage de tous les vertiges, un projectionniste qui rêve de tourner son propre film, raconte comment il est mort à son insu, son grand départ se traduisant seulement par une série de dérèglements incompréhensibles de sa réalité familière.

Comme si, trouant son quotidien, des passages secrets s'ouvraient brusquement devant lui. Par ces brèches vertigineuses, il pénètre dans une mégalopole bizarrement fusionnée avec sa région natale ; dans un dédale où toutes les limites sont abolies, même celles qui le contenaient ; dans un enchevêtrement de labyrinthes où surnagent des lambeaux des mondes engloutis, de l’Empire assyrien à l’Union soviétique, sans oublier son propre passé.

Dans ce tourbillonnement, à quoi pourra-t-il se raccrocher? À son espoir tenace de retrouver son père disparu ; à son amour naissant pour Éléonore ; à ses intuitions aussi puissantes qu'impalpables ; à l'étrange sourire d'une petite chienne ? Obtiendra-t-il un sursis, le droit de revenir dans notre monde, dans l'au-deçà ?

L’au-deçà où nos existences tout entières s’apparentent à des Expériences de mort imminente, puisqu’elles se déroulent sous l’inquiétant soleil qui ne se couche jamais : notre certitude de devoir mourir un jour. L’au-deçà où, paradoxalement, miraculeusement, les plus vivants sont ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont déjà morts une fois. L’au-deçà au coeur duquel, comme l’a écrit Boris Pasternak : L’art médite sans cesse sur la mort et sans cesse crée la vie.
 


Je lis votre texte comme une prodigieuse et poétique envolée dans un monde de « dérèglement de tous les sens». Peu m’importe l’explication scientifique, NDE ou autre, qui, hors du texte, justifie ce basculement. Je tiens à ce que vos lecteurs s’émerveillent prioritairement de l’aventure rêvée.

Extrait d’une lettre de Ginette Moussa à F. H.

REFLETROUGE